Julien MEYRIGNAC est Assistant à Maîtrise d’Ouvrage urbanisme et développement durable du groupement BATIM-VINCI, désigné concessionnaire de la ZAC Maria par la ville de Cannes.
Son action a tout d’abord consisté à monter le dossier d’appel d’offres lancé par la ville en coordonnant l’ensemble des partenaires (dont le cabinet d’architecture ORY), puis à participer aux négociations jusqu’à la signature du traité de concession.
Il a ensuite établi le dossier de Réalisation de ZAC jusqu’à son approbation et la signature de l’avenant « figeant » les termes de la concession.
Il suit aujourd’hui les conditions d’exécution de ladite concession en étant l’interface entre BATIM-VINCI et la ville de Cannes.
La ZAC Maria a été distinguée le 30 novembre au Palmarès National des Ecoquartiers 2011, sur la mention « Qualité du projet à la vie de quartier ».
J. MEYRIGNAC à droite et la ville de Cannes autour de B. APPARU
La Zac Commandant Maria à Cannes, ancienne friche industrielle de GDF et d’EDF couvre un peu plus de 2 hectares à seulement 600 m de la Croisette, à la jonction du quartier résidentiel de la Californie et des quartiers populaires du secteur République. Le projet crée une liaison cohérente et esthétique entre ces deux pôles avec un programme de 270 logements (dont 20% de logements sociaux et 30% à coût maîtrisé), 2 200 m2 de locaux commerciaux en rez-de-chaussée des immeubles, 2 600 m2 d’équipements publics et un parking souterrain de 600 places, avec, en point d’orgue, la rénovation de la villa des Bleuets. La démarche a été réalisée en tenant compte de l’image urbaine de « Cannes, ville nature » offrant une respiration apaisée de l’espace et en intégrant la connexion avec les quartiers adjacents.
Les espaces verts qui occuperont l’essentiel de l’emprise compteront notamment un jardin à thèmes odorifères, des plans d’eau, des jeux pour enfants, des squares et espaces de détente tandis qu’un bassin de rétention de 1 000 m3 sous les jardins, qui pourra être porté à 6 000 m3, servira à gérer les inondations. Mixité sociale et mixité fonctionnelle animeront ce quartier qui privilégiera les modes de déplacement doux sur un axe en pente douce qui le traversera, en complément des transports en commun qui le desservent de façon satisfaisante. Le traitement en calades des circulations internes favorisera l’infiltration de l’eau.
Le projet a fait l’objet d’une démarche de co-construction avec l’implication des associations de quartier dont les demandes ont été en partie prises en compte pour le projet définitif et la réalisation. Ce travail commun a également débouché sur la mise au point d’outils pédagogiques destinés aux futurs occupants.
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